Né le 24 Novembre 1920 au Havre.
Un des plus jeunes français à obtenir le brevet de pilote civil (16 ans 1/2), il s’engage dans l’Armée de l’Air en 1939 et à l’armistice rejoint avec d’autres camarades St. Jean de Luz ou il embarque déguisé en marin polonais sur « l’Arandora Star » et débarque à Liverpool le 29 Juin 1940. Il s’engage alors dans les FAFL et après passage dans diverses écoles de pilotage, il est lâché sur « Hurricane » le 15 Mai 1941. Fin Août il est affecté auSquadron 615 et se spécialise dans l’attaque de navires ce qui lui vaut d’être promu S/Lieutenant le 1er Décembre 1941.
En Mars 1942 alors que son appareil est gravement touché (c’est la 2ème fois) il saute en parachute et est récupéré. Le 23 Mai en combat avec un avion canadien (par méprise) il est blessé au bras.
Le 19 Août à Dieppe il effectuera trois sorties puis sera nommé Lieutenant le 15 Septembre. Est affecté au Squadron 91 et nommé Capitaine le 15 Juin 1943, fait Compagnon de la Libération et reçois la DFC. Début Juin, il commence sa chasse aux bombes volantes, les V1, qui apparaissent dans le ciel de l’Angleterre et abat son premier « divers » le 19. Puis au fil des semaines son score va s’allonger pour arriver à 10. Le 3 Août à 12h40 alors qu’il attaque son 11ème V1 qui se dirige vers une agglomération, à la deuxième rafale trop proche, ce dernier explose entraînant Jean Maridor dans la mort. Jean devait épouser le 10 Août sa fiancée, officier Waaf sur la base de West Malling.
Commandeur de la Légion d’Honneur.
Croix de la Libération.
Croix de Guerre 39/45.
Croix de guerre tchécoslovaque.
Médaille de l Aéro-club de France à titre posthume.
Cité 4 fois à l’Ordre de l’Armée Aérienne.
Cité à l’Ordre des Forces Combattantes.
Il fut inhumé à Brookwood, puis sa dépouille fut rapatriée au Havre, sa ville natale, au cimetière Ste. Marie.
En Angleterre de nombreuses écoles ou collèges portent son ainsi que certaines rues en France.